Ce samedi fut le contraire de la semaine dernière. Un BMS est annoncé pour la matinée. En partant le ciel est gris, la mer agitée mais sans plus. Très maniable, je quitte le ponton à la voile, vent arrière sous génois. J’ai pris de la hardiesse et gagné en confiance. Une fois dans la petite rade nous hissons la GV et c’est parti pour des bords de largue, et de près. Le paysage file cette fois et je me concentre sur les manœuvres : une série d’empannages jusqu’à la balise marque spéciale jaune BN2, puis lofer et partir au près, virement de bord, redescendre au près, abattre, repartir au largue etc. Continue reading
Monthly Archives: octobre 2014
Naviguer au près
Une question qui revient souvent lorsque l’on a la pratique du dériveur et que l’on passe au grand monocoque est ” Est-ce que ce bateau peut dessaler”. A force d’avoir pris de bonnes gamelles l’on se pose quelques questions lorsque l’on passe au support supérieur. Un grand voilier possède une quille qui l’empêche de dessaler. Néanmoins ce n’est pas toujours évident de ne pas stresser dès que le bateau commence à gîter. Si tel est votre cas lisez la suite: Continue reading
Barrer sous spi
Je ne sais pas pour vous mais pour moi le spi est bien un “spin maker”, ce faiseur de tour. Aussi j’ai quelques conseils pratiques à vous donner pour mieux barrer sous spi : emmenez le bateau là où il penche. Continue reading
Soliloque du sea art: l’ineffable du vent
Aujourd’hui samedi 30 septembre, sortie en J80. équipage réduit quatre à bord, temps gris, ciel gris, mer grise, belle lumière, pétole, mer d’huile.
GV, genois, puis spi au retour. Continue reading
Sea art 1briefing
Pour vous plonger dans le contexte, la dérive situationniste consiste à mettre en mouvement le contexte urbain et transformer la ville en une expérience vécue. Les cartes psychogéographiques des situationnistes désorientent dans l’espace parisien. Ces situationnistes que je vais nommer les “dériveurs” partent de la dérive en mer pour déambuler dans Paris. Ne confondons pas la dérive avec la déviation du compas et la Déclinaison magnétique où l’on perd 7 min par an. La dérive entre en jeu avec le vent et le courant pour la route de fond du voilier. Continue reading