Dans l’article précédent, je vous ai dit comment lâcher des émotions sur la toile en vous proposant de travailler certaines émotions. A partir de cette base vous pouvez travailler sur n’importe quelle émotion qui vous bouscule dans votre train de vie.
Aujourd’hui nous allons apprendre comment les gérer, les canaliser.
Pour commencer, il faut connaître l’intensité de votre émotion. Pour cela, vous recommencez l’exercice de deux manières. Vous dessinez votre émotion, par exemple la peur. Puis en la regardant vous tracez un cadre autour de votre émotion. Ce cadre va représenter le contrôle sur votre émotion et son intensité en fonction de sa dimension dans ce cadre. Est-ce qu’elle va être de la taille d’un petit pois ou est-ce qu’elle va prendre tout le cadre ? Est-ce que vous aurez envie de tracer un cadre tout autour de votre émotion ou, au contraire, aurez-vous envie de tracer un cadre dans l’émotion ? A vous de juger sur l’effet que vous ressentez face à votre forme.
La deuxième étape consiste à d’abord à tracer un cadre en guise de limite, puis d’y installer votre émotion à l’intérieur. Est-ce que votre émotion reste à l’intérieur du cadre ou au contraire se met-elle à vouloir sortir en débordant des limites installées ?
Le fait de parcourir cet exercice en chemin inverse permet de voir comment vous gérez votre émotion. Dans le cas 1, imaginons que vous ayez peint une peur énorme et que vous ayez tracé un cadre dans l’émotion. Cela veut dire que votre peur est intense et qu’il faut apprendre à la maîtriser, la dépasser.
Dans le cas 2, vous avez tracé votre cadre et vous y avez implanté votre peur. Si celle-ci reste dans la clôture, même si elle prend tout l’espace, cela veut dire que malgré tout, vous tenez les rennes de votre peur. Mais il faut néanmoins apprendre à la rétrécir au fur et mesure, afin que la prochaine fois où vous la peindrez en créant un cadre en deuxième temps, elle soit directement à l’intérieur, en petite quantité. cela voudra dire que la peur ne vous freine plus dans vos activités. De même si elle déborde, pousse les extrémités, veut sortir, ou sort.
Je vous direz prochainement comment rétrécir vos émotions ou, au contraire, leur faire prendre plus d’espace selon la nécessité de cette émotion. Si votre joie est un petit pois, il vous faut apprendre à la grandir.
Si c’est votre colère qui a la taille d’un petit pois, il vous faut apprendre à ne pas en avoir peur et à ne pas vous laisser marcher sur les pieds, en travaillant une autorité saine par exemple. Si elle est hors champs, il faut en tenir les rennes impérativement.
>> Lire Comment Apprendre À Connaître Ses Émotions Par Les Couleurs (Partie 1)
>> Lire Comment Gérer Ses Émotions : Travailler Sa Joie De Vivre (Partie 3)