La voile Bermudienne

Aujourd’hui je vais vous parler de la voile Bermudienne, énoncée dans l’article sur les voiles en Atlantique https://la-couleur-necessaire.com/voiles-en-atlantique-et-en-mediterranee/

La voile Bermudienne est la plus proche de la voile Marconi et s’en distingue par sa têtière plus large. Le gréement est simple: un mât souple, rond, en bois lamellé, haubané à partir des trois quarts de sa hauteur. La voile est transfilée jusqu’aux haubans, son guindant reste libre jusqu’à la têtière. La Bordure est libre de la bôme, étarquée au point d’écoute par une « petite écoute », qu’il ne faut pas confondre avec l’écoute de GV qui guide la bôme et les réglages de la barre.

gréement bermudien etraquage - Copie - Copie étarquage de la bodure

 

Le transfilage de la voile au mât sans rail permet de lui donner une bonne puissance et un très bon bord d’attaque en l’étarquant au près. Le transfilage peut être choqué aux allures portantes.

Ici la voile ne doit pas être hissée jusqu’en haut du mât qui doit être au dessus de la têtière, autrement la drisse tire mal et crée des plis dans la voile. Le palan de drisse ne doit pas être trop proche de la têtière.

grément bermudien - Copie

mauvais                                           bon

Le mât n’étant pas haubané en tête  de mât, la voile d’avant ne monte pas en haut de la drisse non plus. L’étai est pris par un caplage au niveau des haubans.

Pour raidir l’étai et le guindant de foc et proposer un maintient supplémentaire au portant avec une voile tangonnée l’on se sert de bastaques.

L’organisation des voiles est celle d’un cotre.

La trinquette est bômée et possède une bande de ris.

La coupe des voiles se compose de laizes horizontales et ne diffère pas des coupes classiques.

La grand voile bermudienne est tracée comme une voile marconi qui serait plus haute et qui serait coupée au niveau de la têtière. Le creux reste sensiblement identique. La voile ne doit pas être trop creuse à cause du réglage due au transfilage du guindant. Les œillets de transfilage impliquent un renfort de tissu avec une large bande de 18 cm.

La longueur des lattes est calculée classiquement. La têtière peut être taillée dans un contre-plaqué marine épais est être extérieure, non noyée dans le textile. La ralingue quant à elle est enfermée dans le textile. La têtière est ensuite transfilée par une série d’œillets.

 

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