J’aimerais partager avec vous une dérive singulière. Et vous parler de son auteur Guy Debord.
Guy Debord est à l’origine du mouvement situationniste en 1957 et propose l’idée d’une psychogéographie vers un urbanisme unitaire.
Il s’agit d’aller se balader dans les villes, de les « conquérir » et d’y aller sans but autre qu’une promenade aléatoire dans les rues, et de réfléchir sur les influences que les atmosphères exercent sur le caractère de chacun.
L’auteur nous parle de la ville en tant que marchandisation de l’espace, un espace où le rythme s’accélère. Il s’y promène, y erre, d’un lieu à l’autre et recrée des cartes, ne montrant que son parcours, ses arrêts dans des lieux spécifiques. C’est ce qu’il nomme les « cartes psychogéographiques » et écrit une « Théorie de la dérive » dans la lignée de la « Théorie de la démarche » de Balzac en 1829 et de « L’art de se promener » de Gottlob Schelle en 1802 .